Tendance à la hausse pour les crédits immobiliers
Avec un taux de crédit immobilier historiquement le plus bas, 2016 était une année favorable pour contracter un prêt immobilier. Mais, depuis décembre 2016, une tendance à la hausse du barème a été constatée. Les intérêts des prêts immobiliers restent néanmoins faibles, les spécialistes estiment qu’ils ne risquent pas de grimper dans les mois à venir.
Une légère hausse des intérêts bancaires
En 2016, les spéculateurs annonçaient que le taux de crédit immobilier devrait grimper d’ici 2017. Ces prévisions commencent à se concrétiser, les emprunteurs ont remarqué que le barème proposé par les établissements bancaires tend vers la hausse. La situation est généralisée bien que l’offre peut être différente d’une banque à une autre.
En janvier 2017, les établissements bancaires accordent un prêt immobilier à 1,60 % en 20 ans pour l’acquisition d’un bien immobilierneuf. L’intérêt était à 1,30 % vers la fin de 2016, soit un regain de 0,30 point en moins d’un trimestre. À l’heure, le pourcentage reste sous la barre de 2 %, mais sa révision à la hausse met fin à une belle époque. En 2016, le barème octroyé aux emprunteurs n’a cessé de diminuer. S’il était encore à 2,40 % en janvier 2016, il a progressivement baissé pour atteindre les 1,2 % (prêt immobilier sur 15 ans) en août 2016.
Les barèmes ne cessent d’osciller. Après une tendance à la hausse depuis décembre 2016, une baisse a été constatée depuis la fin du mois d’avril 2017. Aucune éminente augmentation n’est pour le moment prévue, certaines banques ont été même tentées de diminuer de 5 à 15 centimes leurs intérêts pour attirer de nouveaux clients.
Une variation des barèmes proposée par les établissements bancaires
Pour l’heure, les établissements bancaires jouent sur la concurrence pour différencier leurs offres. D’après l’analyse des courtiers en crédit, les banques peuvent proposer des barèmes totalement différents selon leur zone d’implantation. Dans certaines grandes villes, le barème peut être relativement attractif afin d’inciter les emprunteurs à se lancer dans des projets immobiliers.
Les spécialistes estiment que les établissements bancaires fixent leur barème en fonction de la tendance du marché de l’immobilier. Il arrive que la variation du barème soit motivée par la politique commerciale des établissements bancaires. L’écart du barème reste toutefois faible. Pour un crédit entre 15 et 20 ans par exemple, le barème peut varier entre 1,40 % et 1,60 % selon les régions.
La durée du prêt peut aussi affecter le barème proposé par les banques. D’après le Guide du Crédit, le barème moyen est fixé de 1,15 % à 2,30 % pour un crédit s’étalant de 7 à 30 ans. Le barème le plus bas varie de 0,60 % à 1,79 % pour un crédit allant de 7 ans à 30 ans.
Est-il encore propice pour investir dans l’immobilier ?
Selon l’Observatoire du Logement, la hausse taux de crédit immobilier devra se poursuivre jusqu’en décembre 2017. Les courtiers spécialisés en crédits bancaires estiment de leur côté que la hausse des intérêts bancaires restera faible jusqu’à la fin de l’année 2017. Il n’est pas encore tard pour conclure une transaction immobilière.
Pour les particuliers qui envisagent de lancer un projet immobilier, il est recommandé de faire appel à un constructeur certifié. Créée en 1979, Promovilla compte parmi les professionnels du secteur, elle propose des services variés afin d’accompagner les nouveaux acquéreurs dans la mise en œuvre de leur projet. Qu’il s’agisse de la construction d’un logement, d’une maison traditionnelle ou d’une maison moderne, Promovilla peut prendre en charge la recherche du terrain, la création du plan, la réalisation des travaux. Ce constructeur intervient dans les localisations telles que les Bouches-du-Rhône, Nîmes, Hérault, Gard…
En vue d’acquérir un logement décent, les particuliers peuvent encore profiter de la conjoncture pour conclure une transaction immobilière. En dépit d’une récente hausse, les intérêts prélevés par les établissements bancaires se stabiliseront. S’ils attendent d’ici 2018 pour acquérir un bien immobilier, les particuliers peuvent faire face à une mauvaise surprise. L’environnement du secteur immobilier pourrait être tout à fait différent. La fin de la loi Pinel et le PTZ pourraient en effet avoir des répercussions sur le marché de l’immobilier.